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Le vrai visage de l’IBMi

Avez-vous déjà entendu ces phrases à propos de l’IBM i ? : « L’AS400 est dépassé », « C’est une machine obsolète » ou bien « Ça existe encore ? ». Aujourd’hui, nous sommes sûrs que vous les entendez toujours.

Aujourd’hui, nous sommes sûrs que vous les entendez toujours…

Lorsqu’on parle d’AS400 ou d’IBM i, on désigne la plateforme d’IBM destinée aux entreprises. Elle est vieille, c’est un fait. Mais elle reste très stable, fiable et bien conçue. Cela fait bientôt 30 ans que je travaille sur cette machine, je l’ai connue sous le nom d’AS400, ISéries, IS, et maintenant IBM i. Et cela fait presque autant de temps que j’entends ces phrases.

Rapidement après sa sortie, les “spécialistes” clamaient déjà ces fausses vérités. Et chaque année, leurs propos restent plus ou moins les mêmes. Toutefois, je vais vous montrer aujourd’hui que ces propos sont loin d’être vrais.

Quand nos « spécialistes » de la chose prononcent ces phrases, ils disent en fait 2 choses (à demi-mot) :

1- Je n’y connais rien

2- Je tiens à ce que ça se sache.

Ce n’est pas la machine qui est obsolète, mais bien l’image qu’ont les gens et les « spécialistes » de cette machine. Beaucoup pensent qu’elle est dépassée. Dépassée, certes, mais par quoi ? Si nous comparions ce qui est comparable ?

Je vous fais grâce des notions d’espace adressable unique, d’indépendance entre le matériel et le soft et autres joyeusetés que seul l’AS400 possède au monde. Concentrons-nous sur DB2, sa base de données.  Et pour cela je vous pose d’abord une question : Qu’est-ce qu’une base de données avec son ordinateur autour ?

J’insiste en précisant le sens de ma question, je ne parle pas d’un ordinateur avec une base de données à côté, mais de la notion d’ensemble.

Une base de données est un ensemble d’informations référencées par des informations de localisation, mais elles peuvent aussi être référencées par des informations de catégorisation. Certaines peuvent l’être par les 2 moyens.

Cette base de données n’est pas seulement définie comme telle, elle peut être caractérisée. Elle possède sa propre histoire, son propre mode opératoire mais reste bel et bien une base de données avec un ordinateur construit atour !

Oui, je viens de le dire.  Si nous voyions l’AS400 comme un Mainframe et non pas comme un « gros serveur » ? Est-ce que ça ne serait pas ça un AS400 ?  Un Mainframe ?  Certes plus petit qu’un de ces monstres qui gèrent nos banques (gros systèmes IBM) mais dans l’esprit, c’est exactement ça. Un petit Mainframe.

Celui qui annonce, droit dans ses bottes, que l’AS400 est dépassé, serait le même personnage qui déclarerait que les porte-containers sont des navires dépassés, appuyant sa légitimité navale sur le fait qu’il est abonné à « Hors-Bord Magazine ». Vous voyez le genre.

L’AS400 a été construit autour de DB2, de manière à gérer cette base de données, c’est sa raison d’exister. Les tuyaux, les accès et la communication, la gestion de la mémoire, tout a été conçu pour pouvoir gérer cette super-boîte à fichiers. Un peu comme un porte-avions qui est construit autour de l’idée de gérer un aéroport navigant. Il a été conçu pour fonctionner tout seul, avec un minimum de personnel. Conçu pour être au maximum autonome, et tomber en panne le moins souvent possible, parce qu’il doit être vu comme l’outil central du système d’information, le « machin » sur qui on peut et doit compter. Pas comme le jouet qui satisfait l’égo de l’ingénieur informatique qui doit installer des « add-on », des « patchs », de la mémoire et des « softs » tous les lundis matin pour que ça marche.

 

Alors, l’AS400 (pardon l’IBM i) est dépassé ? Mais par qui ?

Vous avez des questions ou des projets concernant votre plateforme IBM i ?  Nos équipes sont à votre écoute. Contactez-nous au 04 30 96 97 32, ou via le formulaire de contact.

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